Avant toute chose, Hors Humain est un Créatif… un imaginatif… un expérimentateur inclassable avec de multiples facettes, de multiples talents :

Théâtre, Chant, Écriture, Poésie, Percussions (timbale)… sans oublier sa gestuelle rythmique, symphonie boxing extraite des Arts du Combat.

C’est le 13 janvier 1944, dans le camp de travail de Halle Saale, que Hors Humain connaît sa première Naissance dans le souffle dévastateur des bombes. Toute son enfance est traversée par une série de convulsions respiratoires. Par une incroyable volonté d’exister, il cherche la trace de l’Exo-Souffle (L’électricité au corps)… son West Side Story à lui, cette ultime vague combative de toutes les audaces soufflières qui deviendra son refuge.

A l’âge de dix ans, Hors Humain se couche sur une voie ferrée et attend le passage d’un train, « pour voir »… C’est le premier maillon d’une longue chaîne de « défis », d’épreuves, de recherches ; Pasolini disait :

“Il faut engager son corps dans la bataille…”.

Trente ans plus tard en 1984, sous l’oeil des caméras, il plongera sans protection d’un hélicoptère dans l’océan glaciaire, dans une eau à -2° Celsius, au large du Groenland. Il vivra alors sa seconde Naissance, ses secondes d’éternité perché sur la pyramide de glace.

Il pratique différentes disciplines d’Arts martiaux, mène et gagne dix-sept combats au plus haut niveau. Il raccroche les gants invaincu. Toutes les étapes de sa vie, tous les « défis » qui l’ont jalonnée, ont fait de lui un Athlète, un Poète, un Écrivain, un Artiste unique… hors norme.

Depuis son exploit dans les eaux glacées du Groenland, et bien d’autres expériences « extrêmes » (immersion dans la pollution entre deux péniches à Paris, maîtrise du vide, entraînement dans la cité avec son groupe “Combat Vital”, en passant par le chant, la danse, les Arts du combat et la scène théâtrale), Hors Humain n’a cessé d’approfondir sa connaissance sur l’Art de l’Exo-Souffle électrifiant, connaissance qu’il invite à partager lors de séances hebdomadaires par visioconférence.

Pour Hors Humain, le Souffle est toute son existence. Une recherche de tous les instants, une étude profonde pour des expériences sensibles, efficaces. Il se qualifie volontiers d’Alchimiste de l’air, physiologiste du double.

Pieds-nus comme toujours, Hors Humain garde le contact avec les forces telluriques du béton. Il dit :

« Toute chaussure est l’anticipation d’un destin funèbre… elles représentent l’infirmité de notre histoire. »

Il ne brave aucunement la Mort, cette ombre qui plane dans les crânes du quotidien surexploité, il ne pratique aucun défi, ne fonctionne pas à l’adrénaline ce poison mortel qui fait pleurer les âmes… La Mort est une alliée qu’il fait danser au lever du jour.

Hors Humain la frôle, la traverse, lui donne du Souffle pour enfin, dans une ultime bienveillance, la faire revivre, il la contourne sans s’arrêter. Il voyage simplement avec ses corps et ses coeurs, comme le cocher du Vent avec ses chevaux. Il joue à quitte ou double… quitte son coeur fatigué, usé par d’impitoyables traumatismes répétitifs.

Dans un « élantisme » permanent, il greffe avec une joie féconde d’autres coeurs dont il a le secret, dans le monde Astral qu’il affectionne tout particulièrement.

Tout un Art dantesque et magique, insufflé par les ondes de la ionosphère.

Hors Humain livre régulièrement sur les réseaux sociaux, mais aussi sur les trottoirs de Paris, des aphorismes et des textes inspirés par l’actualité ou des questions plus métaphysiques sous diverses formes (écrits, textes déclamés, pochoirs, vidéos). Point commun : ce sont toujours des textes coups de poing, de la Philosophie au T.N.T. Hors Humain se produit également sur des scènes de théâtres, dans des spectacles qu’il écrit, qu’il improvise et met en scène.

Performances, Apparitions…

Dans la ville également, Hors Humain est son propre metteur en scène, il hante Paris et ses labyrinthes depuis plus de trente ans, pour voyager dans la scénographie des architectures. Il se livre fréquemment à ce que les humains appellent « performances ».

Pour lui ce sont plutôt des apparitions, dans la ville ou à la campagne (du moins ce qu’il en reste), suspendu à un pont par les pieds au-dessus du Périphérique Parisien, en haut des arches du pont d’Austerlitz ou de la Passerelle Debilly (son Ambassade depuis 35 ans), surplombant la Seine en crue, sans oublier le gigantesque barrage de Grangent, en équilibre sur un verre. Puis son immunité favorite, les égouts de Paris où il pratique ses vocalises.

Un Souffleur d’Élite : il tire avec son Souffle, plus vite que son ombre !

En 1984, il a effectué trois sauts consécutifs depuis un hélicoptère, par -2° Celsius au Groenland, établissant ainsi le record mondial sur le choc thermique. « Hors Humain » est un « hors nom » officiellement reconnu (passeport français). Officieusement, il est un Souffleur d’élite armé jusqu’aux poumons dans ses libertés clandestines, un Sniper du Souffle électrifiant aux formules secrètes… Hors Humain est à la fois Frankenstein et la Créature, un binôme qui voyage en toute légalité entre deux mondes. Un Souffleur avant-gardiste à la pointe du Chaos !

Artiste, pionnier des entraînements dans la cité avec « Combat Vital »… et ce, bien avant les Yamakazi et Parkour, en ayant inspiré David Belle lui-même. Hors Humain est végétarien, il ne fume et ne boit évidemment pas ; émissaire du Bouc pour l’amour de ses cornes (terrifiante bienveillance), passeur de ses « Ultimes Souffles électrifiants » accroché aux mâts des tempêtes. Être singulier, hors du temps, hors des âges, il déchire le voile sur les reliques insipides de l’humanité. Il frappe puissamment par la jeunesse de ses corps et de sa voix.

À bientôt 78 ans , il surplombe les entrailles et les failles d’un Paris vertigineux pour leur faire cracher des mots interdits. La Poétique le demande – Non… l’exige !

Hors Humain délivre avec finesse, subtilité et détermination, de multiples champs d’expériences dédiés à la Beauté et à la richesse illimitée de l’Air. Son deuxième passeport officiel : il ne porte jamais de chaussures, l’immunité et la protection rapprochée au bout des pieds. Marcher pieds nus dans Paris est un gage de « hors-mort », hiver comme été.

À vos bon Coeurs usés, Mesdames, Messieurs, Inters, Externautes, Fantômes de tous horizons…